Àse fier au nombre impressionnant de meetings programmés au niveau des deux communes de la daïra de Maâtkas, l’on se rend compte de l’enjeu des élections locales pour la classe politique, mais aussi pour la société civile, notamment pour les joutes politiques à venir, plus particulièrement pour le renouvellement des deux tiers des sénateurs, qui seront élus par les grands électeurs (les élus locaux), mais surtout pour la présidentielle de 2019. Ainsi, et selon le programme de la direction de la réglementation et des affaires générales, pas moins de 57 meetings sont prévus au niveau de la daïra de Maâtkas, répartis comme suit : 32 pour la commune de Maâtkas et 25 pour celle de Souk El Ténine. Mais il est fort à parier la moitié de des meetings n’auraient même pas lieu, beaucoup de formations politiques n’ayant pas de militants dans ces communes. Pour rappel, dans la première commune très convoitée de Maâtkas, où 19 sièges sont à pourvoir, sept listes de candidatures se disputeront les rênes de cette collectivité, dont une liste indépendante. Le MPA, qui est aux commandes de l’APC depuis les dernières élections de 2012, garde toutes ses chances de rempiler, même si la concurrence sera rude et la partie est loin d’être gagnée, notamment face aux partis implantés dans la région, à savoir le FFS et le RCD. Dans la commune de Souk El Ténine, où le MPA est absent, la bataille sera également rude entre le FFS et le RCD, et aucun pronostic ne serait plausible pour l’heure. Quant aux élections des membres de l’APW, les électeurs optent, en général, pour les listes ayant bien des candidats de la région, et, là également, nul n’est en mesure d’avancer le moindre pronostic.
Amayas Idir