“Nous travaillons sur la base de cartes et de données effectuées précédemment par un pédologue qui a classé les sols en cinq (5) catégories. Pour notre part, nous ne tiendrons compte que des sols des trois premières catégories, c’est-à-dire le plat”, nous déclare notre sympathique interlocuteur, un jeune ingénieur originaire de Boumerdès qui maîtrise bien son sujet. Quant à leur travail proprement dit, ces spécialistes de l’agence nationale des ressources hydrauliques nous ont confié qu’il consiste à calculer les paramètres hydrauliques du sol qui comportent les infiltrations des eaux, la perméabilité ainsi que la conductivité des sols. Pour ce faire, ils installent ce qu’ils appellent des stations distantes d’un kilomètre l’une de l’autre. “Une station est composée de ces deux cerveaux ou plutôt deux récipient sans fond, un grand et un petit, que l’on place à l’intérieur pour recouvrir l’espace entre eux d’une certaines quantité d’eau puis nous chronométrons la durée que prendra celle-ci pour s’infiltrer dans l’eau”, nous confie cet autre ingénieur d’Alger tout en nous signalant l’aide précieuse des propriétaires terriens qui ont eu à collaborer avec le pédologue qui avait fait la première étude en leur fournissant certaines informations ou en les alimentant en eau alors qu’en ce qui concerne leur hospitalité, elle est tout à fait naturelle. Pour les objectifs de cette étude, nos interlocuteurs nous signalent qu’elle ne peut être que bénéfique pour tous ces nombreux projets, surtout agricoles et hydrauliques, industriels ou de constructions.
E. N. K.