Les dernières crues de l’oued Sahel, qui traverse les communes de Boudjellil et Tazmalt, ont fini par fragiliser le gué de fortune d’Ichikar dressé, par des citoyens, pour faire la liaison entre les chefs-lieux communaux de Boudjellil et Tazmalt. En effet, ce ponceau aménagé de façon artisanale ne cesse de s’effriter, en rendant toute circulation automobile dangereuse. «Durant tout l’été, ce petit ponceau était solide et des camions passaient au-dessous sans encombres. Mais les dernières pluies ont fragilisé la structure de l’ouvrage, qui menace désormais de céder. L’urgence est de finaliser les travaux de l’autre ponceau d’à côté, pour le bien des automobilistes de la région», indique un citoyen qui emprunte régulièrement le chemin d’Ichikar, qui passe via la décharge sauvage portant le même nom. Comme l’a souligne notre interlocuteur, des travaux de réalisation d’un autre ponceau, pour enjamber l’oued Sahel, ont été entamés, mais accusent des couacs. Durant l’été dernier, un gros gabion a été réalisé pour servir d’infrastructure pour cet ouvrage. Et les travaux se sont arrêtés là à cause, dit-on, du « manque » de financement, sachant que ce projet a été mis en chantier grâce aux cotisations de citoyens et d’opérateurs économiques de la région. Néanmoins, l’on susurre, ici et là qu’il existe des personnes qui s’opposeraient à la réalisation de cet ouvrage, pour des raisons inavouées. En tout cas, le projet est laissé en l’état: un gabion rectangulaire d’environ 40 m2 et de grosses buses attendent sur les berges, en vue d’être placées. «C’est bien dommage ! Le lancement du projet de réalisation de ce ponceau d’Ichikar a suscité beaucoup de satisfactions parmi les habitants, notamment ceux Boudjellil, qui, au lieu de rallier la ville de Tazmalt par un long détour via le CW42 A et la RN26 sur une distance de 15 km, couperaient seulement par le chemin d’Ichikar long de 2,5 kms. Un gain précieux en temps et en argent. Malheureusement, les travaux sont à l’arrêt et les crues ne laisseront pas ces derniers reprendre normalement», regrette un citoyen de Boudjellil.
S. Y.