La menace persiste !

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Les chiens errants se font de plus en plus menaçants ces derniers temps dans la localité de M'Chedallah.

En effet, il est constaté, chaque jour, ces bêtes qui errent d’un coin à l’autre dans toutes les localités relevant de la municipalité de M’Chedallah, suscitant peur et inquiétude parmi la population locale. La situation devient d’autant plus alarmante que ces animaux rodent à proximité d’établissements scolaires, en créant une panique indescriptible parmi les élèves. Aucun lieu, pratiquement, ou espace public n’échappe à «l’assaut» des meutes de chiens errants qui terrorisent les passants avec leur nombre de plus en plus grandissant. «La semaine dernière, j’étais témoin d’un incident, durant lequel un passant a failli être mordu par un chien errant. Heureusement, il a couru à toute vitesse pour échapper à ce canidé. Cependant, je voudrais attirer l’attention des pouvoirs publics sur ce phénomène qui ne cesse de prendre l’ampleur. La multiplication des animaux errants est devenue une véritable menace publique. Je me demande à quoi ont servi toutes les soi-disant campagnes d’abattage, puisque ces bêtes finissent par réapparaître. C’est à n’y rien comprendre», regrette un habitant de la ville de M’Chedallah. Comme cet interlocuteur, ils sont plusieurs à déplorer cette situation pour le moins préoccupante. Par ailleurs, d’aucuns estiment que si les précédentes campagnes d’abattage, menées par l’APC de M’Chedallah, se sont soldées par des échecs, c’est parce que les chiens errants ne sont pas « éradiqués » à la source, c’est-à-dire, leur abattage n’est pas exécuté dans les milieux où ils se reproduisent, comme les rivières (oued Sahel), les forêts, terriers… «Il faudra traiter le problème à la racine pour éviter que ces animaux se multiplient. Une fourrière canine serait aussi l’une des solutions idoines à ce problème à mon sens», suggère un autre habitant de l’ex-Maillot. Il est utile de signaler que, depuis le depuis de l’année, une dizaine de cas de morsures de chiens a été enregistrée dans la commune de M’Chedallah. C’est du moins ce qu’ont indiqué les services de la prévention de l’EPSP d’Ahnif. Ces derniers avaient, à plusieurs reprises, tiré la sonnette d’alarme sur les proportions alarmantes que prend ce phénomène. Les mêmes services avaient évoqué le coût exorbitant des vaccins antirabique.

Y Samir.

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