La restauration bientôt prise en charge

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L’école primaire du village Taghzouit, distant de quelques kilomètres du chef-lieu communal de Seddouk, figure parmi les rares établissements scolaires de la circonscription à ne pas être doté d’une cantine. «Cette école a toujours fonctionné sans cantine. Pourtant, les parents d’élèves n’ont eu de cesse de réclamer, à cor et à cri, un réfectoire pour leurs enfants. Hélas, toutes leurs requêtes n’ont débouché que sur du vent», soutient un parent d’élève. «Tantôt, on nous oppose une fin de non recevoir, tantôt on nous berce de promesses, toutes sans lendemain», ajoute-t-il, dépité. Un autre parent dira que compte tenu de l’effectif réduit de l’établissement, la fermeture de ce dernier était plus d’une fois à l’ordre du jour : «Il a fallu se battre pour éviter la mise sous scellés de l’école. Sa survie a quelque peu relégué au second plan la nécessité de l’équiper d’une cantine», affirme-t-il. Un jeune père de famille, dont deux enfants sont scolarisés à l’école de Taghzouit, dénonce une éducation «à deux vitesse». «On ne peut pas refuser à nos enfants ce que l’on procure à d’autres. Cette situation est aussi inéquitable qu’injuste», s’offusque-t-il. Cependant, la cause des parents semble avoir été enfin entendue, puisqu’aux dernières nouvelles, la restauration des élèves de Taghzouit est en passe d’être prise en charge. «Il est envisagé d’acheminer quotidiennement, par bus, les apprenants de cette école vers une cantine de la ville pour les repas de midi», confie une source proche du dossier.

N. M.

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