Une stèle inaugurée à Agouni Oufekous

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Les habitants d’Agouni Oufekous, village relevant de la commune de Boudjima, ont inauguré, samedi dernier, une stèle dédiée aux chouhada.

Une grandiose cérémonie a été organisée pour la circonstance en présence des représentants des autorités locales, civiles et militaires. Agouni Oufekous, cette petite localité située à la lisière de Makouda et Ouaguenoun, au nord du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou s’est offert une belle stèle en la mémoire de ces valeureux chouhada tombés au champ d’honneur entre 1954 et 1962. Dès les premières heures de la journée, le petit village commençait à recevoir ses hôtes venus des quatre coins de Tizi-Ouzou. Pour la circonstance, les organisateurs ont réservé la cantine de l’école primaire où sera servi un banquet, alors que la cour sera destinée aux familles qui voudraient assister aux galas artistiques de la soirée, et écouter les témoignages des moudjahidines de la région. Vers 10 heures, les invités se sont dirigés vers la place centrale du village pour l’inauguration de la stèle. Un joyau artistique réalisé par le jeune Sami Hammi vient agrémenter le paysage déjà féerique de ce village. Ce sont les moudjahidine, aidés par les fils de chouhada, qui ont procédé donc à l’inauguration en faisant découvrir le monument, de youyou de femmes fusaient de l’assistance. Un coup de feu symbolique à entonné à la levée du drapeau, l’hymne a été solennellement proclamé par les voix angélique des enfants de l’école primaire locale. L’un après l’autre, des anciens maquisards ont livré de précieux témoignages sur l’histoire de la région qui a connu plusieurs grandes batailles. On notera les souffrances endurées lorsque des villageois ont été conduits au campement militaire de Takhamt N’Ldjir pour les empêcher de prodiguer de l’aide aux moudjahidine. D’autres témoignages ont surtout porté sur les chouhada du village qui ont combattu l’ennemi sur tous les territoires de l’Algérie. Certains sont tombés au champ d’honneur dans des régions lointaines. Pour d’autres, à l’instar d’Ali Boudjadi, l’on ne sait toujours pas où se trouve leur sépulture puisque aucune recherche n’a été entreprise pour retrouver leurs corps. Enfin, après les cérémonies officielles et les témoignages, les invités ont eu droit à un grand banquet de couscous. Plusieurs milliers d’hôtes sont venus assister l’espace d’une journée à l’hommage rendu par la jeune génération à leurs aïeux tombés au champ d’honneur pour que l’Algérie soit libre.

Akli. N

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