C’est au théâtre communal Saadaoui Salah de la ville de Bouira que le chef du parti Taj, M Amar Ghoul, a animé, hier, son premier meeting électoral en prévision des joutes du 23 novembre prochain. Arrivé en grande pompe sur fond de zorna et d’une fantasia aux environs de 11h, M. Amar Ghoul était accompagné des candidats de la liste APW de son parti. Après l’allocution de bienvenue de M. Abdelhakim Hadjar, ex-P/APW de Bouira et candidat à l’APW sur la liste Taj, l’hôte de Bouira a entamé son discours, exprimant son honneur de débuter sa campagne électorale dans la wilaya de Bouira, en ce jour du 1er novembre : «Cette date est ancrée dans la mémoire collective. Novembre est le témoin des affres du colonialisme, témoin de la vérité et témoin de l’isolation que le peuple algérien a connu durant la guerre de libération nationale. Avec peu de moyen, et peu d’armes, il a pu se libérer. Ce fut grâce à la jeunesse de l’époque qui s’est sacrifiée et que nous saluons aujourd’hui…», dira M. Ghoul. L’orateur ajoutera : «La jeunesse de 1954 et celle de 2017 sont semblables. Nous devons veiller sur notre jeunesse». Faisant allusion aux milliers de jeunes agglutinés devant le Centre Culturel Français il y a quelques jours, le chef de TAJ exhortera les présents à «protéger et rassurer cette grande force qu’est la jeunesse», la qualifiant de «trésor précieux». Il poursuivra : «Beaucoup de nations nous envient cette jeunesse, c’est une force inestimable qu’il faut accompagner et orienter et sur laquelle il faut veiller. Sans repère, cette jeunesse se perd et devient la proie de la drogue, à la violence, à la harraga et de tous les fléaux sociaux. A Taj, nous accordons une attention particulière à cette jeunesse. Nous devons veiller sur nos jeunes en les responsabilisant». Tout au long de son discours, il parlera d’une jeunesse «se cherchant, en voie de développement et qui ne doit pas donner une image ternie de l’Algérie». «Quelles que soient les difficultés rencontrées, qu’elles soient économiques ou autre, nous devons les affronter ensemble. Beaucoup de réalisations ont été accomplies dans le cadre du programme de son Excellence le président de la République et nous ne voulons pas de retour en arrière ! A Taj, nous voulons une stabilité et nous œuvrons pour une sécurité garantie à tous nos concitoyens. L’union et la mobilisation sont de rigueur. Il faut s’entraider pour préserver nos acquis et notre sécurité… La wilaya de Bouira sait de quoi je parle», soulignera M. Ghoul. En s’indignant contre ceux qui veulent semer le chaos et la division, le chef de parti reconnaitra qu’il existe des lacunes et des manques dans plusieurs secteurs, notamment la justice sociale, «mais ce n’est pas en s’attaquant à la stabilité du pays que ces manques vont se résorber, un pays au million et demi de martyrs sans compter les victimes de la décennie noire…», clamera-t-il. S’attaquer à certains cercles «occultes», il dira : «L’Algérie dérange ! Elle dérange en restant unie, car elle préserve la stabilité au Sahel, en Afrique du Nord et sur tout le pourtour du bassin Méditerranéen. Nous ne voulons pas de tentatives de déstabilisation et la preuve est que nous sommes les seuls à ne pas accepter, sur notre sol, des contingents d’armées étrangères contrairement à nos voisins !», se félicitera-t-il. Pour clore son meeting, l’orateur affirmera que sa formation politique est un espace ouvert à tous et que les listes présentées, aussi bien aux dernières législatives, qu’aux APC et APW sont «propres et intègres», avec des candidats «irréprochables». «Au Taj, nous prônons un changement positif, un changement constructif et un changement productif. Nous voulons le bien de notre pays, car nous n’avons pas de patrie de rechange ! H’na imout Kaci !», conclura-t-il. Le meeting s’est achevé par des remises de cadeaux au profit d’un ancien moudjahid, d’une veuve de chahid et d’une veuve de moudjahid de la wilaya de Bouira.
H. B.