«Allez voter N° 4, liste FFS !» tel est l’appel lancé par le candidat tête de liste Mustapha Bouarour, lors d’une rencontre à la cité Bénani et Eniem, jeudi dernier. Conduits par Mustapha Bouarour, les candidats FFS, en présence du P/APW, Mohamed M’Séla, du membre de la Fédération, Abbou Jugurtha, et du secrétaire de section, Lounas Moussi, ont, en effet, organisé une rencontre avec les citoyens des cités en question. Prenant parole, Mustapha Bouarour étalera le programme de son parti, constitué de nombreux chapitres et points. Si le tête de liste a entamé son intervention en abordant le volet environnement, hygiène et aménagement du territoire, ce n’est pas un hasard: «Ces gens ont passé deux mandats pour rendre la ville méconnaissable, dans un état de dégradation totale… Il y a aussi d’autres villages et quartiers qui sont dans cet état-là voire pire !», dénonce-t-il. Parlant des candidats FFS, il avance : «Si ces hommes et ces femmes se sont portés sur la liste FFS, c’est parce qu’ils sont convaincus d’aller de l’avant et faire barrage aux magouilleurs, aux corrompus, et mettre fin à la tchipa, aux mensonges et aux promesses non-tenues des années durant». Le tête de liste poursuit son intervention en abordant le volet habitat : «Accélérer la réalisation et l’attribution des programme des 1 000 logements sociaux et de l’habitat précaire, encourager le segment LPA et régler le problème des titres de propriétés seront nos soucis», clame-t-il. Le tête de liste dénonce, par ailleurs, l’arrêt des travaux du groupe scolaire à l’école Toubal (la cité Bénani). La santé n’est pas oubliée, ainsi que l’aménagement urbain. «La situation de la commune est critique et seuls ses habitants sont à même de donner une réponse cinglante à ces spécialistes de la magouille et de la mafia. Toute honte bue, ils préparent leur retour. Le constat est amer, l’anarchie s’est installée (…) Nous relèverons le défi !», ajoute le même intervenant. À son tour, le P/APW rappelle qu’une subvention d’un milliard de centimes est attribuée à la commune de Draâ Ben Khedda pour améliorer l’environnement. «Qu’en est- il aujourd’hui ? Au contraire, c’est la désolation totale et rien n’est fait avec cet argent. Il y aussi l’éclairage et l’assainissement», dénonce-t-il. Sans le nommer, le P/APC sortant est accablé de toutes parts. «Il a procédé à des changements inutiles, ce qui est contraire à la réglementation. Une assiette destinée à un projet commun est détournée pour un projet individuel (…) La prochaine APC doit annuler les décisions faites (…), car nous nous opposons fermement à la dilapidation du foncier !», plaide-t-on.
M A Tadjer