Le transport pose problème

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La commune d’Aomar, sise à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest de la wilaya de Bouira, souffre d’un grand manque de moyens de transport, notamment pour rallier le chef-lieu de la wilaya de Bouira. En effet, les citoyens désirant se rendre au chef-lieu de la wilaya de Bouira sont obligés d’attendre pendant plusieurs heures à l’arrêt d’Aomar, sis sur la RN5, les bus en provenance des communes voisines de Kadiria et Lakhdaria. Souvent, ces bus, qui assurent la liaison entre les communes de Lakhdaria et Kadiria vers Bouira, arrivent à Aomar chargés et sans la moindre place de disponible. Les usagers se retrouvent ainsi obligés d’aller jusqu’à Bouira débout : «Aomar, qui est une grande commune et un lieu de transit, notamment à partir de la wilaya de Tizi-Ouzou, ne dispose même pas de sa propre ligne vers le chef-lieu de la wilaya de Bouira ou même vers les communes voisines de Kadiria et Lakhdaria. Même les villages de notre commune, à l’image de Beggas ou Ath-Khelfoun, manquent énormément de moyens de transport. Les citoyens souffrent de ce problème, particulièrement les fonctionnaires et les étudiants, contraints de se présenter deux heures à l’avance à l’arrêt de bus pour espérer trouver une place pour Bouira», nous dira Ahcène, un étudiant. Notre interlocuteur note aussi l’état «très dégradé» de l’arrêt de bus, qui, selon lui, ne réunit pas les conditions nécessaires pour accueillir les voyageurs : «Nous avons un seul abribus, qui se trouve déjà dans un état lamentable et très sale. L’espace n’est même pas aménagé, et se trouve parsemé de nids-de-poule et de marres de d’eau. En plus de ça, il se trouve juste à côté de la RN5, donc les usagers encourent un très grand risque, notamment avec le passage incessant des poids lourds. Souvent, les transporteurs évitent d’effectuer un arrêt sur place, et stationnent là où ils veulent», ajoute notre interlocuteur. Les citoyens de cette commune, interpellent vivement les responsables de la direction des transports de la wilaya de Bouira pour la réorganisation du secteur à l’échelle communale et, surtout, pour l’ouverture d’une nouvelle ligne vers le chef-lieu de Bouira et le renforcement des lignes vers les villages : «Il est inconcevable que nous soyons toujours obligés de prendre des taxis clandestins pour aller à Bouira en 2017. C’est une ancienne revendication qui n’a malheureusement pas été satisfaite. Nous espérons que la direction des transports se penche sérieusement sur ce problème pénalisant», souhaite notre vis-à-vis.

O. K.

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