Revoilà l'affichage anarchique !

Partager

L’affichage anarchique des listes des candidats en lice pour les communales a atteint, depuis le début de la campagne électorale, des seuils que d’aucuns jugent « inacceptables » dans la région de la vallée de la Soummam, pour ne citer que celle-ci. En effet, que ce soit, par exemple, à Tazmalt, Akbou, Ouzellaguen, Sidi Aïch ou El Kseur, cette pratique ressurgit à l’approche des élections, où les affiches « débordent » des panneaux d’affichage installés pour l’occasion, pour envahir des lieux, où il n’est pas autorisé et censé qu’elles y soient collées ! Ainsi, il est constaté un affichage « sauvage » sur les murs et les devantures des établissements publics et des habitations, sur les poteaux électriques, dans les stations et les arrêts de fourgons, bref dans tous les lieux fréquentés par le public et ce, pour l’aguicher et attirer son attention, si ce n’est pour le « bombarder » avec des affiches là où tourne la tête ! Cependant, d’aucuns conviennent que le pire dans tout cela, ce sont ces affiches qui sont collées sur les panneaux routiers qui constituent un immense danger pour les automobilistes et les piétons. Effectivement, le long de la RN26, l’un des axes routiers les plus empruntés par les automobilistes, ce phénomène y est constaté avec outrance jusqu’à laisser les citoyens pantois devant tant d’insolence et d’entorse à la réglementation régissant la circulation automobile. « Bourrer » d’affiches des panneaux routiers indiquant la vitesse maximale, le nombre de kilomètres ou le sens interdit par exemple relèverait d’une infraction grave au code de la route et aux bons usages. «L’affichage anarchique des listes des candidats en lice aux élections est une pratique malsaine qui dénote le manque de civisme des auteurs. C’est vrai que nous avons tous des candidats, des partis pour qui nous sommes emballés et pour qui nous voteront, mais ce n’est pas une raison pour ‘enduire’ les murs des lieux publics et privés d’affiches électorales. Cela enlaidit les rues et induit des sommes colossales pour leur enlèvement. Les collectivités locales laissent faire, alors qu’elles payeront de leurs caisses la réhabilitation des murs entachés d’affiches. Il faudra que l’État sévisse», tranche sans ménagement un habitant de la ville d’Akbou.

Syphax Y.

Partager