Après l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (Unpef), qui menace d’observer un sit-in et une grève dans les prochains jours, c’est au tour des inspecteurs de l’éducation de leur emboîter le pas.
En effet, le Syndicat national autonome des inspecteurs de l’éducation nationale (SIEN) menace de boycotter les examens officiels. Devant la non-prise en charge de leurs revendications, les inspecteurs dudit secteur menacent, en effet, de ne pas assurer l’encadrement des centres de déroulement des examens et les centres de correction. Aussi, ce syndicat a, également, menacé de rompre tout contact avec l’administration centrale et locale et de ne pas mettre en œuvre les sujets d’examens. Ils menacent également de boycotter les examens d’aptitude des professeurs de l’enseignement secondaire et technique et de boycotter les rencontres nationales et régionales, supervisées par le département de l’éducation nationale, et des sessions de formation. «Les inspecteurs de l’éducation dénoncent vigoureusement la politique de fuite en avant du ministère de l’Éducation, qui continue à ignorer nos revendications restées en suspens à ce jour», lit-on dans un communiqué rendu public hier. En signe de protestation, ce syndicat menace, également, d’organiser des sit-in de protestation devant le siège du ministère de l’Éducation nationale à Alger, au cas où la première responsable du secteur refuserait de recevoir ses représentants en audience. Ce syndicat rappelle «avoir demandé audience à deux reprises par le truchement de correspondances officielles, l’une en date du 9 février 2017, l’autre le 26 février 2017», mais aucune suite ne leur a été donnée par la tutelle. Dans le même communiqué, cette entité syndicale a indiqué que son conseil national décidera de la forme et la date des prochains mouvements de protestation à entreprendre. Le syndicat dénonce, en outre, la gestion et les «décisions intempestives» du ministère de tutelle. «Des comportements et des décisions qui ne servent en rien l’école algérienne et encore moins les inspecteurs de l’éducation nationale», lit-t-on dans le même document.
L O Challal.