Après près de deux mois sans médecin et après maintes réclamations de la population de Béni Mansour, l’EPSP de Tazmalt a nommé dernièrement un médecin (femme) pour recevoir les malades en consultation. Mais le bonheur est de courte durée, car moins de quinze jours seulement, on nous apprend que le médecin ne vient plus. «Voilà ce qui s’appelle une solution provisoire et précaire. Et si la population ne grogne pas, on la laissera sans médecin pour de bon», s’indigne un citoyen dudit bourg. «Ce n’est pas normal, on veut un médecin permanent. Voilà je viens plusieurs fois et on me dit toujours qu’il n’y a pas de médecin», grogne une femme à la limite de la colère. Et à une autre de lui emboîter le pas : «Pourquoi à Boudjellil, il y a deux médecins permanents à longueur de l’année ?» Avant, c’était le docteur Bacha qui travaillait par alternance entre Ighil Ali, Boudjellil et Beni Mansour. «Pourquoi surcharger autant un médecin ?» s’interroge un octogénaire. Va-t-il réintégrer son poste initial à Béni Mansour ? La doctoresse va-t-elle revenir ? S’agit-il d’une simple récupération ? Telles sont les questions qui sont sur toutes les lèvres au village de Béni Mansour. Pour l’instant, les gens prennent leur mal en patience en espérant qu’un médecin soit affecté à cet établissement.
Nassim Fawzi