Dans la ville d’Akbou, située à 60 km au sud de Béjaïa, la population s’inquiète de la prolifération des chiens errants. Il n’est pas rare, en effet, d’apercevoir des meutes de chiens déambuler dans les rues de cette ville, où se prélasser dans un coin, comme ça a été le cas, lundi dernier, à la station de fourgons de la ville, où quatre de ces canidés faisaient « la sieste » sans être inquiétés. Ce problème de santé publique pourrait engendrer des conséquences graves sur la santé des habitants, comme les morsures, la leishmaniose et autres affections parasitaires transmises par ces animaux sans propriétaires, en contact permanent avec les animaux sauvages. «C’est vraiment un spectacle désolant que de constater, dans la station de fourgons, des chiens gisant nonchalamment sans être inquiétés. Ces animaux peuvent s’attaquer à des citoyens vulnérables, comme les enfants et les personnes âgées, qui ne peuvent pas se défendre contre eux. Chaque année, les autorités communales organisent des campagnes d’abattage d’animaux errants, mais à chaque fois, ces derniers ressortent on ne sait d’où? C’est un grand problème de santé publique qu’il faudra remédier avant qu’il ne soit trop tard!», préconise un usager rencontré dans ladite station de fourgons. Effectivement, comme l’a si bien mentionné notre interlocuteur, les campagnes d’abattage de ces animaux n’a pas porté leurs fruits, étant donné que ces chiens refont toujours surface. «Il faut placer une fourrière canine pour lutter contre ce phénomène, car l’abattage seul ne suffit pas!», suggère un autre interlocuteur. Syphax Y.