Le carrefour dit «casse-automobile», sis dans la commune de Tirmitine (daïra de Draâ Ben Khedda), continue de faire subir des vertes et des pas mûres à des milliers d’usagers de la route, particulièrement ceux qui empruntent quotidiennement les CW128 et CW228. En effet, d’interminables embouteillages, qui peuvent durer jusqu’en fin de soirée, se créent sur les accès du carrefour dès les premières heures de la matinée. Les automobilistes des communes relevant des daïras de Draâ El-Mizan, Boghni, Draâ Ben Khedda, Maâtkas et Tizi Gheniff diront souffrir le martyre au niveau de cette intersection, à l’origine de gigantesques encombrements. Durant les heures de pointe, des usagers attendent quelquefois des heures durant une quelconque décongestion du trafic. Certains éteignent même leurs moteurs. Tout le monde se souvient de cette parturiente qui a accouché dans un embouteillage en 2014 sur ce même carrefour. Le véhicule qui l’avait transportée n’a pas pu traverser cet endroit, où pas moins de 1 000 véhicules étaient bloqués à travers tous les axes constituant l’intersection. Censé décongestionner le carrefour «la casse» une fois réalisé, le projet de la pénétrante, qui devra relier Tizi-Ouzou à l’autoroute Est-ouest, risque, au rythme où avancent les travaux, de traîner encore pendant un bon bout de temps. Le déplacement de la «casse-auto», évoqué à maintes reprises par les pouvoirs publics, ne s’est pas concrétisé. Pis, aucun barrage des services de sécurité n’est implanté sur les lieux, au grand dam des usagers. «Tout le monde s’interroge sur ce laxisme des pouvoirs publics et des autorités locales, mais aussi des directions des travaux publics et des transports, qui sont appelées à agir en urgence pour mettre fin au calvaire des milliers d’usagers de ce ‘triangle des Bermudes’», tonne un transporteur.
C. A.