Les élèves scolarisés au niveau de l’école primaire Boutaleb Amrou de Rouabhia, village situé au nord du chef-lieu de la commune d’Aomar, sont exposés au quotidien au danger d’accidents. Selon les parents d’élèves rencontrés sur les lieux, cette situation est due à l’emplacement de l’établissement. L’école en question, confient les parents, est implantée au croisement de deux routes à grande circulation, à savoir la RN24, menant d’Aomar à Draâ El-Mizan, et du chemin de wilaya n°19. Les parents d’élèves indiquent que pour accéder à l’école, les élèves traversent, en plein milieu, le chemin wilaya 19, et s’exposent ainsi au risque d’être percutés par les véhicules remontant d’Aomar. Ils sont confrontés au même risque à leur sortie de l’établissement car ce celui-ci donne directement sur la même route. «L’emplacement de l’école primaire pose un sérieux problème. Ceux qui l’ont implantée à cet endroit n’ont pas pris en compte les dangers que représente le passage des véhicules sur les écoliers. Nous vivons chaque jour avec la peur au ventre», confie un parent d’élèves. En plus de l’emplacement de l’établissement, les parents déplorent l’absence de panneaux indiquant le passage des écoliers ou d’un quelconque passage piétons. Selon nos interlocuteurs, la mise en place de telles dispositions contribuera, à coup sûr, à limiter le risque d’accidents. Les parents déplorent aussi l’absence de ralentisseurs à hauteur de l’établissement scolaire pour contraindre les automobilistes à ralentir. En outre, les parents disent avoir alerté les responsables de l’établissement et de la municipalité d’Aomar sur le danger qui pèse sur leurs enfants mais, à ce jour, aucune mesure n’a été prise pour y remédier. Devant cette situation, les parents d’élèves suggèrent l’aménagement d’un accès sécurisé pour mettre à l’abri les enfants contre les dangers d’accidents. Un accès qui doit être aménagé du côté ouest de l’école, qui mettrait les enfants hors du danger. Il est utile de signaler, par ailleurs, que ladite école enregistre des dégradations de tous genres. Sur les lieux, il a été constaté des plafonds de salles de cours dans un état vétusté, en raison de l’infiltration des eaux pluviales. Lors de son escale la semaine dernière au niveau de l’établissement, le wali de Bouira, Mustapha Limani, a interpellé le directeur de l’éducation sur la situation de l’établissement en lui suggérant d’entreprendre les travaux nécessaires pour sa réfection.
D. M.