La commune de Boudjellil, située à 87 km au sud-ouest de Béjaïa, est traversée par le chemin de wilaya 42 A (CW42 A) long de 15 km. Ce tronçon fait jonction entre les routes nationales n° 5 et n° 106. Étant l’un des axes les plus névralgiques dans cette municipalité, des centaines d’usagers l’empruntent au quotidien. Cependant, sa couche de bitume présente un aspect dégradé et délabré. D’aucuns pointent du doigt les véhicules de gros tonnage qui passent par là par dizaines, et qui auraient, selon la vox populi, fini par détériorer la chaussée. Celle-ci présente à plusieurs endroits des crevasses, des nids-de-poule, des ornières et des cratères. Sa dernière réhabilitation remonte à l’année 2011. «Il n’est vraiment pas facile d’emprunter ce chemin délabré ! Sa couche de bitume est impraticable, rendant la circulation laborieuse. A la tombée de la pluie, les choses se compliquent davantage, avec des mares d’eau et de la boue. La prise en charge de ce chemin est vivement souhaitée», affirme un automobiliste du village Tala Lbir. En sus de ces dégradations, ce tronçon ne bénéficie pas de travaux d’entretien et de confortement. Et les rares caniveaux qui le longent sont pleins à craquer de détritus, de boue sèche et de pierres. Lorsque la pluie tombe abondamment, la chaussée est tout bonnement inondée. Par ailleurs, il y a lieu de signaler qu’il n’existe aucun abribus le long de ce chemin. Que ce soit à Iâarkab, Boudjellil, Larbâa Takdimt ou Aftis, des localités par où passe le CW42 A, ce qui laisse les usagers des transports en commun dans le désarroi, exposés aux affres climatiques.
Syphax Y.