Manque de transport à la station de Boukhalfa

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Les habitants de la région de Boghni, à 38 km du chef-lieu de Tizi-Ouzou, souffrent de nombreuses absences de commodités liées à leur cadre de vie et notamment le manque de transport desservant leur région à partir de la station de Boukhalfa. En effet, selon les témoignages que nous avons recueillis auprès de certains citoyens de la région, il s’avère que ces derniers rencontrent un sérieux problème en matière de transport sur la ligne Boghni-Tizi-Ouzou surtout durant les saisons hivernales. La gare-routière de Bouhinoun est très loin et les bus prennent beaucoup de temps pour y arriver en raison des bouchons au niveau des ruelles du centre ville de Tizi-Ouzou, ce qui oblige les fonctionnaires à aller vers celle de Boukhalfa plus proche et facilement accessible. D’autres affirment qu’ils prennent les fourgons de Termitine pour descendre par la suite à Oued Fali afin d’attendre les bus en provenance de Bouhinoun et dans lesquels il est souvent difficile de se frayer une place. «Pour aller à Tizi-Ouzou, je dois me lever quotidiennement à 5 heures du matin pour arriver à l’heure au travail. De plus, les quelques transporteurs qui assurent la ligne Boghni-Tizi-Ouzou, ne reviennent pas souvent les après midi à Tizi-Ouzou. La station de Boukhalfa enregistre un manque flagrant en matière de transport desservant notre région», regrette avec amertume Kahina, une habitante de la région et fonctionnaire à la wilaya. Et d’ajouter : «quand je sors du travail à 16 heures, je ne trouve pas de fourgons dans la station et dès fois, j’attends une heure de temps ou plus. Ce qui m’oblige à sortir du bureau à une heure avant l’heure réglementaire. Ce qui aggrave notre situation, ce sont les embouteillages au niveau du tronçon appelé communément «la Casse», où l’on passe souvent une heure ou plus derrière les fils de voitures. Ainsi, j’arrive souvent tard chez moi et dans un état d’épuisement total».Un autre fonctionnaire a affirmé : «la semaine dernière, aucun fourgon ne s’est trouvé à la station, ce qui nous a obligés à louer l’un des transporteurs de Termitine à 200 DA la place». D’autres fonctionnaires que nous avons rencontrés, affirment que durant les vendredis, le transport n’est pas assuré. A cet effet, ils appellent les pouvoirs publics ainsi que les services concernés à intervenir et à remédier à cet état de fait lamentable afin de mettre un terme à leur calvaire qui persiste depuis longtemps déjà.

Rachid A.

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