Absence de transport scolaire

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Le problème du ramassage scolaire dans la commune de Tamokra, située à 90 km de Béjaïa, se pose avec acuité. Il touche essentiellement les villages enclavés où le transport n’est pas du tout assuré.

Le cas présent concerne le village Taourirt, où 11 élèves, suivant leur cursus au village voisin Tizi Aïdel, sont en proie au problème du ramassage scolaire. Ces élèves, dont l’âge varie de 6 à 11 ans, se voient contraints de prendre le bus scolaire qui transporte les collégiens du CEM du chef-lieu de Tamokra pour pouvoir rejoindre leur établissement sis, comme cité auparavant, au village Tizi Aïdel, à 5 km. L’ennui est que ces bambins arrivent très tôt vers leur école, vers 7 heures du matin précisément, où ils font le pied de grue pendant une heure, dehors, en attendant la rentrée des classes. Cela les expose, bien évidemment, aux aléas de la nature et à toutes sortes de tracasseries, étant donné qu’ils ne sont pas protégés à l’extérieur de leur école. Le soir, ces élèves prennent, en retour, le même bus scolaire qui vient les chercher vers 17 heures, où ils rentrent chez eux la nuit tombant. Le comble est qu’il existe une école primaire dans leur village, Taourirt en l’occurrence, mais celle-ci demeure toujours fermée. La dénatalité et l’exode rural, qui touchent de plein fouet ce village, sont en grande partie la cause de la fermeture de cet établissement, où les enseignants « rechignent » à y travailler à cause de l’isolement et de la déshérence de cette bourgade. Les parents de ces élèves ne demandent ni plus ni moins qu’une solution urgente à cette situation qui risque à la longue d’influer négativement sur la scolarité de leurs enfants. «Les autorités sont priées de trouver une solution à ce problème. Soit elles assurent le transport à nos enfants ou elles remettent en service l’école de notre village dans les brefs délais», insiste l’un des parents desdits élèves.

Syphax Y.

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