S. Ait Hamouda
La loi de finances 2018 est là elle nous interpelle, elle nous tance, elle nous dévisage. En principe, il n’y a pas le feu en la demeure, mais nous devons avoir quelques craintes pour le porte-monnaie, il risque gros. Comment ? S’il n’a pas de risque que pourrait-il nous arriver de bien grave ? Pas grand-chose, sauf que pour ce cas de figure, il y a de quoi s’inquiéter. Pour ce qui est des retombées de cette loi sur les ménages, il se peut même que ce que nous croyons décourageant soit une panacée et ce que nous suspections de mauvais pour les finances domestiques, cache, en fait, des joyeusetés inénarrables. Il est vrai que cette loi-ci comporte des restrictions, un luxe superfétatoire dont nous pouvons nous en passer, un excès dont on usait et abusait jadis et dont nous devrions faire abstraction pendant les 5 ans ou plus à venir. Qu’à cela ne tienne, on pourrait bien vivre sans les friandises, les voitures de luxe, la belle étoffe… nous ne pouvons pas vivre de ce que nous ne produisons point. De plus, il n’y a qu’à regarder les recettes du fisc, elles ne sont pas faramineuses, de l’informel et de tout ce qui est parallèle au détriment de l’impôt. N’y a-t-il pas un peu de notre part dans cette débâcle et qui a eu pour effet de déclencher la planche à billets, avec tout ce que cela suppose sur notre économie. Bon, par ci par là on nous rassure, on nous dit qu’il n’y a rien à craindre, nous sommes là pour contrôler, surveiller, inspecter. Mais en quoi ce qui ne fut pas possible hier, le sera-t-il aujourd’hui ? Mais à présent, il nous faut serrer la ceinture, bien qu’elle le soit au dernier cran, et nous occuper de notre budget le plus intime, de notre porte-monnaie, de nos petits sous. Quant au reste, il y a ceux qui sont plus experts pour mieux prendre en charge cette loi qui nous inquiète. Le reste on verra !
S.A.H.