Et de trois pour Imessissen

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Restant sur un joli succès face à la JS Tameridjet, le co-leader olympien, en rendant visite à l’ASTI Darguina, avait comme objectif d’arracher le meilleur résultat possible pour conforter son fauteuil et voir un peu plus clair par la suite. Finalement, mission accomplie pour les protégés de Nouredine Azzoug qui ont réussi l’essentiel, en revenant de ce long et périlleux déplacement avec les trois points de la victoire. Les débats ont été intenses de bout en bout et à la hauteur de la réputation des deux équipes, tant il y avait du beau jeu et une grosse dépense d’énergie, avec un engagement physique total, des deux côtés. Les poulains de Hafid Boussaid Mokhtar se sont procuré deux occasions sans parvenir à les concrétiser, au grand dam du banc de l’OM. La riposte des Communards interviendra juste après, lorsque, sur un débordement de Walid Mahloul, qui adressera un joli tir, le cuir allait prendre le chemin des filets. Mais le dernier rempart de M’Cisna sera là pour sauver sa cage. Poursuivant son léger pressing sur son vis-à-vis, la formation olympienne réussira à ouvrir la marque par Hamdouni. De retour des vestiaires, les gars de Darguina sont revenus déterminés à aller chercher l’égalisation, mais, à chaque fois, ils buteront sur un rideau défensif bien articulé autour de l’excellent Salim Medkour. La partie devient de plus en plus intense avec des tentatives de part et d’autre. Les défenses vont prendre le dessus sur les lignes offensives. Malgré les ultimes tentatives, quoique désordonnées, des locaux, le score n’évoluera pas. Et c’est sur ce résultat d’un but à zéro au profit de l’OM que l’arbitre mettra un terme aux chauds débats. A la faveur de ce succès, M’Cisna réussit, donc, la passe de trois et consolide, de ce fait, son fauteuil de leader qu’elle partage, néanmoins, avec le NRB Semaoun, vainqueur en déplacement à Ighil Ali. Une jolie performance pour ces Imessissens qui auront réussi une belle opération dans ce match piège face à un adversaire qui, par moments, leur a mené la vie dure.

Zahir Ait Hamouda

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