Le village Aftis, situé à 5 kms du chef-lieu communal de Boudjellil, manque cruellement, entre autres, en aménagement urbain. Les dernières pluies qui se sont abattues ont accentué le désarroi dans lequel vivent les quelques 2000 habitants, avec de la boue et des flaques d’eau partout. Les ruelles de ce patelin sont devenues impraticables, car non bétonnées. La fange et les mares d’eau « tapissent » ces venelles mettant dans tous leurs états les habitants qui trouvent beaucoup de peine à se déplacer à travers les différents accès. «À chaque fois que la pluie tombe en force c’est toujours les mêmes problèmes qui resurgissent. De la boue et des mares d’eau partout où l’on met les pieds ! Rien n’a été fait pour notre village en matière d’aménagement urbain. Ni trottoirs, ni éclairage public encore moins des rues bitumées. Nous avons réclamé maintes fois auprès des autorités communales, mais celles-ci ont toujours fais la sourde oreille, préférant se confiner et se cloîtrer dans leurs bureaux !» fulmine un habitant de ce village. La population de cette bourgade rurale se sent lésée dans ses droits, elle qui pense qu’elle va passer un autre hiver dans ces conditions déplorables. «Ces carences enregistrées dans l’aménagement urbain dans notre village nous compliquent davantage la vie. Nous savons que cette fois-ci, nous allons passer un énième hiver dans la gadoue et les flaques d’eau. Cela va s’empirer peut-être. Notre village est laissé-pour-compte, ce qui est injuste», tempête un autre villageois. En tout cas, la localité d’Aftis ne semble pas voir le bout du tunnel avec toutes ces carences, lesquelles se sont « installées » depuis belle lurette, compliquant la vie aux habitants.
Syphax Y.