Si certains partis politiques ont accordé une grande importance à la place de la femme, allant même à la présenter comme «tête de liste» aux élections communales du 23 novembre en cours. À Aïn El Hammam, le FLN a réussi la prouesse de soumettre aux électeurs une liste composée uniquement d’hommes, sans l’ombre de la gent féminine. Doit-on croire que nos sœurs et nos filles boudent le Front de Libération Nationale ou est-ce ce dernier qui n’ouvre pas ses portes à cette partie de l’électorat national que d’autres formations appellent de toutes leurs forces ? Il faut noter aussi, que le FLN est en perte de vitesse dans la région, depuis plusieurs années, mis sous l’éteignoir par le FFS, le RCD et surtout le MPA. Même si ces derniers ne leur ont pas offert les premières loges qui leur permettront d’accéder au poste «suprême», ils ont le mérite de ne pas avoir écarté celles qui représentent la moitié de la population. Il est vrai que d’aucuns argueront que dans certaines régions isolées, peu de femmes s’immiscent dans la politique, domaine réservé depuis toujours aux hommes. Ce qui n’est plus vrai en 2017 où on remarque que les autres formations en lice à Michelet ont inclus quatre à cinq femmes par liste. Ce qui représenterait plus de 30% des candidats. Ainsi, le FLN ferme le classement avec une représentation nulle de la gent féminine, derrière le RND, le FFS et le RCD avec trois candidates chacun et enfin le MPA, avec six postulantes dont deux en bonne position. Une chose est sure, ce n’est pas cette fois que Michelet aura une femme-maire. Notons que dans la commune voisine d’Ath Bouyoucef, une formation politique a présenté une femme tête de liste.
A. O. T.