Les communaux en grève à partir du 27 novembre

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Les travailleurs du secteur des communes reviennent à la charge. En effet, ils prévoient une grève nationale de trois jours, à partir du 27 du mois en cours. Le torchon brûle toujours entre le ministère de l’Intérieur et des collectivités locales et les communaux, qui se disent déterminés à aller jusqu’au bout de leurs revendications. Face à la non-prise en charge de leurs doléances, les travailleurs du secteur des communes ont décidé de réinvestir la rue pour faire entendre leurs revendications. En effet, la fédération nationale du secteur des communes (FNSC), affiliée au syndicat national autonome du personnel de l’administration publique (SNAPAP), appelle à un énième débrayage national, de trois jours, à partir du 27 du mois en cours. «Face à la non-satisfaction de nos revendications, le conseil national de notre syndicat a décidé d’organiser une grève nationale de trois jours, les 27, 28, et 29 novembre», a affirmé, hier, Nacer Amine, membre du conseil national dudit syndicat. Il a déploré «la fermeture des portes du dialogue par le département de tutelle». L’organisation syndicale interpelle le Premier ministre Ahmed Ouyahia. «Nous lançons un appel au Premier ministre, afin qu’il intervienne pour trouver les solutions adéquates à nos doléances», a-t-il dit. Cette entité syndicale pointe du doigt «la précarité» de l’emploi qui s’installe de plus en plus dans les communes par le recours «abusif» au recrutement précaire dans le cadre du pré emploi. Le syndicat des communaux dénonce, également, «des atteinte aux libertés syndicales enregistrées quotidiennement au niveau national, le silence et la complicité des pouvoirs publics et la dégradation du pouvoir d’achat des travailleurs». Parmi les revendications mises en avant par les communaux, figurent «la refonte du statut général de la fonction publique et des statuts particuliers de tous les corps des communes, l’intégration des contractuels et l’élargissement de la prime de souveraineté au secteur des communes». Ils réclament, également, «la révision des primes en vue d’une augmentation à 20 000 DA de l’allocation familiale et à 8 000 DA de l’indemnité de la femme au foyer, ainsi que l’application de l’indemnité des agents de l’état civil à compter du 1er janvier 2008».

Samira Saïdj

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