Beaucoup de localités relevant de la commune de Saharidj, située à 50 kms au nord-est de la wilaya de Bouira, sont en proie aux insuffisances dans le volet aménagement urbain notamment. Ce point crucial connaît toujours un état peu reluisant, à cause de l’urbanisation galopante enregistrée surtout ces dernières années. Ainsi, les zones éparses donnent des soucis aux différentes collectivités locales car les habitations sont éloignées les unes des autres. De ce fait, leur raccordement aux voies et réseaux divers est des plus laborieux. La commune de Saharidj n’échappe malheureusement pas à cet état de fait à l’instar des autres municipalités de la wilaya. L’aménagement urbain constitue un véritable casse-tête pour les autorités locales, car pour chaque pâté de maisons il faudra la relier aux commodités les plus élémentaires, comme l’eau potable, l’assainissement, l’électricité,…Ce n’est toujours pas évident, du fait des restrictions budgétaires qui ne laissent pas une grande marge de manœuvre aux autorités locales pour mener à bien leurs efforts dans le développement local. Par ailleurs, nous avons appris que trois (3) localités de la commune de Saharidj vont bénéficier, prochainement, de projets de réhabilitation de leurs réseaux de l’assainissement. En effet, il s’agit des villages Imri, M’Zarir et Timez. À cet effet, un appel d’offre a été lancé, récemment, pour conduire ce projet. Ces bourgades haut-perchées connaissent un sous-développement qui ne dit pas son nom. Isolées et déshéritées, ces localités sont perçues comme un purgatoire par les habitants qui déplorent le fait qu’ils soient oubliés par les pouvoirs publics. L’arrivée de l’hiver va indubitablement accentuer la souffrance des habitants de ces bourgades enclavées.
Y. Samir