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Le débrayage largement suivi

Les adjoints de l’éducation ont entamé, hier, leur grève nationale de deux jours.

En effet, la commission nationale des adjoints de l’éducation a mis, hier, sa menace à exécution, avec l’objectif de faire valoir ses revendications. Joint par nos soins, le président de la commission en question, El Hachemi Saidi, s’est félicité de la grande mobilisation des adjoints de l’éducation qui, selon lui, «veulent à tout prix exiger la satisfaction de leurs doléances». «Les adjoints de l’éducation ont été très nombreux en ce premier jour de débrayage, à répondre au mot d’ordre d’une grève de deux jours, lancée par leur base», nous a signifié le représentant de cette tranche de travailleurs. Selon lui, le taux de participation à ce débrayage avoisine les 60% à l’échelle nationale. Ce taux varie d’une wilaya à une autre. «l oscille entre 30 à plus de 60%», a-t-il encore indiqué. Toutefois, ce syndicaliste s’attend à une plus forte mobilisation au deuxième jour de débrayage. Il y a lieu de souligner que les adjoints de l’éducation ont entamé leur grève après l’échec de leur réunion avec les représentants du ministère de l’Éducation nationale tenu mercredi passé. Une rencontre qui n’a rien changé, puisque les adjoints de l’éducation ont maintenu leur mouvement de grève. «La réunion qui a regroupé les représentants des adjoints de l’éducation et ceux du ministère de tutelle n’a rien rapporté», a déploré le président de cette commission. «Le ministère de tutelle nous a fait la promesse de trouver une solution à nos préoccupations, mais rien du concret n’a été fait sur le terrain. Nous ne voulons pas de promesses, nous voulons du concret», a lancé le même interlocuteur. Ce dernier a réitéré son attachement à sa plate-forme de revendications. Cette dernière tourne autours de «la régularisation de la situation des adjoints, ainsi que celle des adjoints principaux de l’éducation à travers leur promotion de grade de base à superviseur de l’éducation, en laissant le soin au ministère de trouver la meilleure formule et ce, dans le but de mettre définitivement fin au système actuel de grades». Ce syndicat a soulevé, également, la nécessité d’annuler le contenu de la circulaire 003, concernant le grade de superviseur de l’éducation, en revalorisant l’expérience professionnelle sur la base de 10 ans et de 20 ans, afin de prétendre au grade de conseiller de l’éducation.

L. O. Challal

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