L’ouverture partielle, il y a un mois, de la pénétrante autoroutière, dont on escomptait un effet décongestionnant sur la circulation, n’a pas été à la hauteur des attentes des usagers.
En effet, si l’on est bel et bien affranchi de la quadrature du cercle, il n’en est pas moins vrai que le tronçon traversant la ville d’Ighzer Amokrane est toujours semé d’embuches. «Incontestablement, il y a une amélioration tangible du trafic, lequel s’est fait plus fluide. Mais tout n’est pas rose non plus, car à certains moments de la journée, ça coince lamentablement», affirme un citadin. «Les ralentissements sont quotidiens aux heures de pointe, surtout à hauteur de carrefours où il n’y a souvent aucun agent de l’ordre pour réglementer la circulation», fait remarquer un automobiliste. Certains usagers confient que la traversée de l’agglomération, pour se rendre au travail ou vaquer à ses occupations, s’apparente à un parcours d’obstacles. «Pour échapper aux embouteillages et leurs désagréments, la seule alternative c’est de prendre la route un peu tôt le matin et rentrer tardivement l’après-midi», recommande un routier. «Tant que les poids-lourds seront interdits d’accès à la pénétrante, on aura toujours autant de tracas», estime-t-il. D’aucuns mettent à l’index le comportement de certains automobilistes, lesquels sont plus enclins à l’indiscipline et à l’empressement et peu soucieux de l’observance du code de la route. «Les scènes qu’on observe au quotidien sont effrayantes. En dépit du bon sens, des chauffards mettent leur vie et celle des autres en péril, en roulant à toute allure sur la partie gauche de la chaussé, alors que d’autres se faufilent entre les files de véhicules», souligne éberlué un commerçant tenant boutique à la sortie de la ville.
N. Maouche

