Cela fait des mois que les habitants de la commune d’Ath Mansour, particulièrement ceux de la bourgade de Tihemamine, attendent impatiemment la réalisation de la trémie qui fait la jonction entre cette bourgade et Ath Bouali via un tronçon de la pénétrante autoroutière Ahnif-Béjaïa qui traverse cette commune. En effet, ce projet, comme constaté, traîne en longueur depuis des mois. Entamés il y a des semaines de cela, les travaux de mise à niveau des alentours dudit ouvrage ont été suspendus à cause, dit-on, de l’opposition des propriétaires terriens qui demandent à être indemnisés. Cela a provoqué l’arrêt des travaux et la réalisation de cette trémie s’est vue renvoyée sine die. En conséquence, les habitants des deux rives (Tihemamine et Ath Bouali) se voient contraints de traverser la pénétrante au péril de leur vie en escaladant les glissières en métal et en béton pour rejoindre l’autre rive. Pire encore, les élèves du hameau de Tihemamine se trouvent exposés, chaque jour, à un danger certain, puisqu’ils sont obligés de traverser l’autoroute pour rejoindre leur école primaire sise au village Ath Bouali ou bien leurs demeures à la sortie des classes. «C’est vraiment désolant que de constater le non parachèvement de la trémie de Tihemamine. Les autorités communales devraient accélérer les travaux et régler les opposants pour le bien de tout le monde. Attend-on qu’il y ait mort d’homme pour procéder à sa réalisation ? J’espère que le nouvel exécutif communal va prendre en charge rapidement cet ouvrage pour que l’on puisse en finir avec ce péril qui nous guette et guette nos enfants en empruntant l’autoroute», s’emporte un habitant de la bourgade de Tihemamine. Le nouvel exécutif communal, issu des dernières élections locales du 23 novembre, est vivement interpellé afin de prendre les mesures qui s’imposent pour mettre un terme au calvaire que vivent les populations locales en relançant le projet de la trémie actuellement en souffrance.
Y. S.