Les communaux reviennent à la charge. Ils ont entamé, hier, une grève de trois jours au niveau national. En dépit de plusieurs actions de protestations qui ont été organisées, depuis plus d’une année, le conflit opposant le ministère de l’Intérieur, des collectivités locales et de l’aménagement du territoire et les communaux ne trouve pas son dénouement. Les grévistes se disent déterminés à aller jusqu’au bout de leurs revendications. Ainsi, la fédération nationale du secteur des communes (FNSC), affiliée au syndicat national autonome du personnel de l’administration publique (SNAPAP), a décidé de réinvestir la rue encore une fois pour se faire entendre et pousser le département de la tutelle à donner une suite favorable à leurs revendications. «Face à la non-prise en charge de nos doléances, nous avons décidé de renouer avec la protestation en organisant une grève nationale de trois jours», a indiqué, hier, Nacer Amine, membre du conseil national dudit syndicat. Selon lui, «la tutelle continue toujours de fermer les portes du dialogue avec notre syndicat», a-t-il martelé. L’interlocuteur a fait savoir que son organisation syndicale interpelle le Premier ministre pour intervenir et «trouver des solutions adéquates aux doléances des communaux». Les protestataires ont mis en avant plusieurs revendications, en vue d’améliorer leur situation socioprofessionnelle. Il s’agit en effet, de la refonte du statut général de la fonction publique et des statuts particuliers de tous les corps des communes, l’intégration des contractuels et l’élargissement de la prime de souveraineté au secteur des communes. Ils revendiquent, également, la révision des primes en vue d’une augmentation de l’allocation familiale et de l’indemnité de la femme au foyer à 8 000 DA, et l’application de l’indemnité des agents de l’état civil à compter du 1er janvier 2018.
Samira Saïdj

