Le problème d’alimentation des foyers en eau potable persiste encore dans la commune d’Ighil Ali, où les villages Ath Seradj, Belayel, El Kelâa, Tazla, Ath Sellam et Zina sont durement touchés par une pénurie chronique de cette ressource vitale. «Ce problème n’a jamais connu une solution durable. C’est toujours le même constat. Lorsque nous ouvrons nos robinets, Il n’y a aucune goutte d’eau. De ce fait, nous sommes obligés d’acheter des citernes d’eau à 1000 DA. Cela ne tient qu’environ 4 à 5 jours au meilleur des cas, car les utilisations sont nombreuses, comme les lavages, les bains…Nous dépensons des sommes faramineuses chaque année pour avoir un peu d’eau chez nous. J’espère que le nouvel exécutif prendra en charge ce lancinant problème qui n’a que trop duré», souhaite un habitant du village Belayel. Ce village est alimenté par des sources d’eau captées et voit son débit fluctuer, surtout pendant l’été et les longues périodes de sécheresse. Le village El Kelâa est aussi parmi ces bourgades qui n’ont de l’eau qu’une fois chaque semaine, voire chaque dix jours. Ath Seradj n’est pas en reste puisque cette localité est alimentée, elle aussi, par des sources captées. En tout cas, le problème d’eau potable demeure toujours entier dans cette commune haut perchée d’Ighil Ali. L’espoir de voir ce problème définitivement réglé tourne à la déception. Ce projet traîne depuis des années et sa réalisation tombe toujours dans les oubliettes.
S. Y.