Il faut reconnaître que pratiquement tous les chemins vicinaux et les pistes à Tafoughalt, l’un des villages les plus importants de cette commune rurale, ont été soit bétonnés soit bitumés. On citera la piste vers Ath Abdellah et celle vers Ath Ouméziane qui ont été revêtues en béton bitumineux. Quant aux autres chemins où les engins ne peuvent pas arriver, ils ont été confiés à de petites entreprises de travaux publics. C’est le cas de celui vers Vouziri qui a été finalement bétonné plus d’un demi-siècle après l’Indépendance. «Nous remercions les autorités locales qui ont répondu à nos appels. Maintenant, nos véhicules arrivent jusqu’aux portes de nos maisons. Nos malades n’ont plus à souffrir sur des civières pour arriver à la route principale du village», déclara un habitant de ce hameau qui avec d’autres participait à clôturer une partie du cimetière Sidi Boubekeur dont la clôture avait été ôtée avant le début de l’opération de bétonnage. Dernièrement, ce sont les habitants d’Ihmitouchène qui commencèrent à collecter de l’argent pour acheter les matériaux nécessaires afin de prendre en charge eux-mêmes le chemin menant vers leur quartier. «Nous avons lancé la collecte. Elle a commencé à donner ses fruits. Mais, les autorités locales sont venues à notre rencontre pour nous dire que ce chemin était pris en charge par l’APC», confia un habitant de ce hameau. D’ailleurs, l’entreprise a été désignée et celle-ci a commencé à déposer les matériaux au centre du village pour lancer l’opération. «Vraiment, nous sommes satisfaits de voir le chantier installé. Depuis plus d’une vingtaine d’années, nous attendons que notre hameau soit désenclavé comme les autres», dira un habitant d’Ihmitouchène. Par ailleurs, ceux d’Iâzavène attendent toujours que l’asphalte de leur route entièrement abîmée par le passage de divers réseaux soit elle aussi prise en charge. «Nous comptons beaucoup sur le futur exécutif communal pour répondre favorablement à nos sollicitations», confira un membre du comité de village, tout en rappelant que les habitants d’Iâzavène avaient, par le passé, occupé la mairie pour divers problèmes sans qu’aucun ne soit réglé définitivement.
Amar Ouramdane