Bien que sept années soient passées depuis le lancement effectif du projet de réalisation d’un nouveau siège de l’APC d’Oued Ghir, les travaux en question ne sont pas encore achevés.
Lancé en 2010 dans le cadre d’un financement du Fonds commun des collectivités locales (FCCL), le projet de la nouvelle mairie est encore au stade des fondations et tarde à voir le jour. Le manque de moyens financiers reste la principale raison de ce retard, selon une source municipale. La première tranche de 10 millions de dinars accordée à l’APC a servi à la réalisation des terrassements et des fondations. La fiche technique de ce projet, réalisée à cette époque, soit plus de sept ans en arrière, prévoyait un budget de 55 millions de dinars pour l’achèvement de l’ensemble des travaux. Toutefois, un besoin de réévaluation de ce montant s’impose devant la hausse vertigineuse des prix des matériaux de construction, soutient-on. «L’APC n’a pas un budget suffisant pour financer à elle seule la construction de cet édifice public», justifie-t-on au niveau de la mairie d’Oued Ghir. Cependant, les raisons avancées restent discutables si l’on considère les autres municipalités qui ont pu concrétiser un même projet ou d’autres infrastructures en consacrant, chaque année, un montant financier du budget des crédits accordés par l’Etat aux APC dans le cadre des PCD (Plans de développement communaux). C’est le cas de la commune de Tinebdar qui a inauguré son nouveau siège de l’APC en début de l’année en cours. L’APC de cette municipalité montagneuse a dégagé, à deux reprises, des sommes d’argent importantes de ses PCD, en plus de la subvention qui lui est parvenue du budget de wilaya pour mener à terme les travaux de son nouveau siège de mairie. À noter que l’actuel siège de l’APC d’Oued Ghir souffre de vétusté et de dégradation. Les fonctionnaires de la mairie continuent de travailler dans des conditions difficiles en attendant la relace du projet de réalisation du nouveau siège.
B. S.