Un réseau criminel composé de dix ressortissants étrangers, dont une femme, spécialisé dans l’escroquerie, le trafic de faux billets et différents types de drogue, a été démantelé, récemment, par la section de recherche de la gendarmerie nationale d’Alger. Il s’agit «d’un groupe composé de 10 individus dont une femme, tous des ressortissants étrangers (de nationalités africaines) qui s’adonnent au trafic de faux billets et différents types de drogue au niveau de la capitale et des wilayas limitrophes», a indiqué le communiqué rendu public par le groupement territorial de la gendarmerie nationale de la wilaya d’Alger. L’opération d’investigation des éléments de la section de recherche s’est soldée par «l’arrestation de l’ensemble des individus du réseaux qui ont élu domicile à Dar El Beida pour leurs activités, outre la saisie d’une quantité de drogue (kif traité) et neuf (9) passeports ainsi que des cartes d’identité et des permis de conduire falsifiés. Une quantité considérable de boissons alcoolisées a été également saisie», a précisé le même document. Après accomplissement des procédures d’investigation, les mis en cause seront présentés devant les instances judicaires pour «constitution d’association de malfaiteurs, possession et trafic de drogue, faux et usage de faux, immigration illégale et possession d’outils utilisés pour le trafic de billets», a encore ajouté la même source. Par ailleurs, il est utile de rappeler que les éléments de la gendarmerie nationale ont procédé, au cours du mois passé, au démantèlement d’un réseau spécialisé dans le trafic de véhicules haut de gamme et le faux en écriture administrative. Dans une déclaration à l’APS, la cheffe de la cellule de communication et des relations publiques au groupement territorial de la gendarmerie nationale d’Alger, le Lieutenant Ounis Souad avait indiqué que «la section de recherches de la gendarmerie nationale d’Alger a démantelé récemment un réseau international, à structuration pyramidale, spécialisé dans le trafic de véhicules et la falsification de leurs documents de base».
Samira Saïdj