Les récurrentes coupures d’eau au niveau de la commune de Mâatkas (excepté la contrée des Iberkouken) causées par les interminables travaux liés au colmatage et à la réfection des conduites d’alimentation (D 500 et D 800) au niveau de la station de Bouaid et de Tassadort n’en finissent pas de susciter des désagréments à la population de Mâatkas. En effet, pendant qu’on croyait que les pénuries étaient finies avec la saison estivale où tous les ménages ont dû recourir au remplissage des citernes, voilà que même en période de froid et de pluies, elles ressurgissent au grand dam des villageois. Cela fait maintenant plusieurs jours que les robinets sont à sec dans plusieurs villages notamment dans le secteur allant de Ighil Aouène à Ait-Ahmed en passant par Ait-Zaim, Tizi-Tzougart, Tadjdiout. Pour plusieurs citoyens, c’est le recours à la récupération des eaux pluviales. La nouvelle faisant état de la dotation en autorisation de paiement (pour une bagatelle de 45 milliards de centimes) pour l’ambitieux projet d’une nouvelle chaine d’alimentation à partir de l’Oued Bougdoura vers les villages précités a, certes, redonné espoir à cette population qui s’impatiente d’ores et déjà pour le lancement des travaux. D’aucuns estiment que l’une des principales préoccupations des villageois de la commune de Mâatkas reste incontestablement l’alimentation en eau potable.
Amayas Idir