Depuis juillet dernier, aucune opération d’abattage de chiens errants n’a eu lieu si bien que ces bêtes ne cessent de proliférer. D’ailleurs, on les voit partout. Même devant les établissements scolaires. Devant les bacs à ordures sur le chemin qui mène au CEM Frères Harchaoui et vers l’école primaire voisine, pas moins de dix canidés y rodent. «Je ne peux pas laisser ma fille scolarisée en deuxième année primaire aller seule à l’école surtout qu’il fait encore sombre les premières heures de la matinée, en ce début du mois de décembre. Dernièrement, ces bêtes ont attaqué un élève du CEM. N’était l’intervention des passants, le gosse serait déchiqueté», confiera un père qui accompagnait son enfant à l’école. Dans tous les quartiers et les cités, c’est le même constat. «N’avez-vous pas vu ces chiens allongés de tout leur corps sur l’esplanade longeant le lycée Ali Mellah? Ils menacent même les passants», s’interroge un citoyen qui attendait le bus à destination de Tizi-Ouzou. Pratiquement dans toutes les rues de la ville, on voit ces animaux en plein jour et surtout là où sont déposés les bacs à ordures. Selon une source proche de l’APC, une campagne d’abattage était prévue pour le début du mois d’octobre, seulement, l’association des chasseurs manquait de moyens pour mener à bien cette campagne. «Nous manquons de munitions. Pour mener de tels abattages, il nous faudra du temps et des cartouches en quantité suffisante. Sinon, nous le ferons très volontiers. D’ailleurs, ces dernières années, ce sont nos chasseurs qui viennent au secours de nombreuses APC», expliquera un membre de l’association Ourchène-Djurdjura. Les parents d’élèves interpellent les responsables locaux à prendre les décisions qui conviennent afin d’éliminer ces meutes de chiens qui menacent la population en particulier les enfants. Devant cet état de fait, il est à souligner que tous les élèves notamment ceux des écoles primaires sont accompagnés par leurs parents ou à défaut par un adulte du même quartier ou de la même cité.
Amar Ouramdane
