Prix d’or à Ali Boudarère

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Les 9es Journées théâtrales en hommage au dramaturge Mohia, tenues les 6 et 7 décembre, ont été clôturées par la remise des prix aux trois lauréats du concours de la 4e éditions Mohia d’or de la meilleure dramaturgie en tamazight. S’exprimant sur la qualité des textes proposés au concours, le président du jury, M. Fetmouche, dira : «Malgré l’émergence de jeunes talents et cette évolution extraordinaire de l’écriture, force est de constater que le niveau des textes reste en deçà de nos attentes. Plusieurs écrits ont été rejetés. Pour aller de l’avant, il faut une écriture dynamique et réfléchie et non un calquage sur Mohia». Le moment le plus attendu de l’événement viendra, donc, à la fin de cette superbe présentation. À l’exception des éditions précédentes, les membres de jury ont décerné, cette année, des prix d’encouragement à Nora Bendrissi, Laaziz Samah et Laifa Ait Boudaoud, s’ensuivra juste après la remise des prix de cette 4e édition. Dans une enveloppe scellée, l’animateur appela un invité pour annoncer le gagnant de la 3e place. Ainsi, le prix de bronze est revenu à Toufik Kaoudji. Quant à la 2e place, le prix d’argent est attribué à Med-Larbi Sid Nas, alors que le prix d’or a été décerné au jeune Ali Boudarène d’Adni, dans la région de Larbaâ Nath Irathen, pour sa pièce «Abeddel n Meryem», une adaptation de la pièce «Les Caprices de Marianne», du poète et dramaturge français Alfred de Musset, dont voici un résumé : «Malha aborde Meryem pour lui parler de l’amour qu’Amar porte pour elle, mais Meryem n’est pas intéressée. C’est au tour de Moussa, l’ami d’Amar, d’aborder Meryem, cette fois-ci, pour l’informer de l’amour de son ami. Meryem refusa encore une fois. Irritée, elle demanda à son mari Mouloud de ne plus laisser entrer Amar et Moussa chez elle. Le juge doute de la fidélité de sa femme. Cette dernière se met en colère à cause de la domination masculine et à l’absence de choix : soit c’est une femme froide, sans cœur, soit c’est une femme de peu de vertu. Alors, elle décida d’avouer à Moussa qu’elle veut prendre un amant et qu’Amar lui déplaît. Mais, Moussa, par amour à son ami, tente une riposte…» Pour Ali Boudarène, ce jeune scénariste et comédien, apparemment très ému, ce prix «est un encouragement pour aller de l’avant et continuer dans cette lancée». Etudiant en EPS à l’université de Boumerdès, Ali Boudarène a, à son actif, plusieurs consécrations : Lauréat du prix «Ali Maachi» du président de la République en participant dans la discipline «Écriture dramaturgique» avec le texte théâtral «Lalla Fadma N’Soumeur». Prix du jury pour la pièce «Taqsidt n ledyur» à Boudouaou, Boumerdès et l’association «Al masrah El Boudouaoui» en participant autant que comédien. Grand prix «Le Masque d’or» pour la pièce «Lunga» à Boudouaou, Boumerdès et l’association «Al masrah El Boudouaoui» en participant autant que comédien. Il a participé, également, à plusieurs festivals locaux et internationaux, entre autres, la Tunisie, le Maroc et l’Egypte en tant que scénariste et comédien avec le spectacle de marionnette «Slilwan», technicien dans le spectacle pour adulte «Mohand Ou Chabane» au Maroc…

F. E.

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