Selon les échos qui parviennent des différentes régions de la wilaya de Tizi-Ouzou, l’huile d’olive coûtera plus cher cette année. La principale cause de cette hausse semble être l’augmentation des tarifications exercées dans les huileries. Cette année, la trituration est estimée à huit-cent (800) dinars le quintal d’olive. Selon certains propriétaires des huileries, l’augmentation des tarifs de trituration était inévitable. Les charges coûtent de plus en plus cher. Le gasoil, le transport et surtout les salaires des ouvriers qui ont presque doublé. «Le caractère saisonnier du travail offert par les huileries rend la main d’œuvre difficile à trouver», explique un propriétaire d’une huilerie dans la commune de Boudjima. L’année passée, les ouvriers étaient déjà introuvables. Cette année, s’il se trouve encore un ouvrier, il est de moindre qualification. Notre interlocuteur ajoute que les propriétaires des huileries ne peuvent, hélas, pas fidéliser la main d’œuvre car le travail offert ne fait pas vivre. Ainsi, par voie de conséquences, ces hausses concédées par les propriétaires des huileries se répercutent inéluctablement sur le prix du litre d’huile d’olive. Alors que le litre était cédé à des prix qui variaient entre 600 et 700 dinars l’année dernière, ils seront beaucoup plus chers dans les semaines à venir. Actuellement, les huileries qui commencent à vendre le cèdent à 800 dinars. Par ailleurs, selon toute vraisemblance, le prix exercé ne va certainement pas influer sur les cours du marché local. L’huile d’olive est toujours très prisée. Les ménages algériens s’en passent difficilement. Pour l’avoir dans leurs cuisines, ils peuvent payer le prix qu’on leur demande. Mais, les ménages qui payent ce qu’on leur demande craignent seulement la contrefaçon. Car beaucoup de vendeurs indélicats n’hésitent pas à vendre des huiles d’une qualité catastrophiques.
Akli N.
