Considérant que l'aspect architectural est l'élément de base de tout projet, le wali de Béjaïa a convié jeudi dernier le comité d’architecture à une réunion de travail au siège de la wilaya.
Lors de cette rencontre, consacrée à l’étude des projets des secteurs de la santé et de l’habitat, M. Hattab a insisté sur la nécessité d’intégrer de nouveaux paramètres, notamment environnementaux dans la réalisation des projets structurants, à l’image du centre anti-cancer d’Amizour. Un projet, rappelons-le, dégelé dernièrement par les autorités centrales du pays. Déjà présentée, récemment, dans l’enceinte de l’hôpital d’Amizour, la maquette du CAC a été, encore une fois, dévoilée jeudi dernier devant le wali et le comité d’architecture de la wilaya. «La maquette du centre anti-cancer d’Amizour, telle que présentée par le Bereg (Bureau d’Etudes de Recherche et d’Engineering Général), a une capacité d’accueil globale de 140 lits avec trois principaux blocs pour l’administration, la radiothérapie et la médecine nucléaire, ainsi qu’un bloc de chirurgie composé de trois salles opératoires en plus d’une unité de greffe de la moelle osseuse. L’hospitalisation, quant à elle va connaitre deux bâtisses, une pour l’oncologie pédiatrique et une autre pour l’oncologie adulte en plus d’un hôpital du jour», lit-on sur la page Facebook de la cellule de communication de la wilaya. Le futur CAC d’Amizour, insiste le wali de Béjaïa, devrait «offrir des prestations aux accompagnateurs des patients». Toujours sur papier, les travaux de réalisation de ce projet, inscrit en 2008, seront lancés, assure-t-on, dans les prochains jours. La nouvelle réalisation, une fois concrétisée, ne fera que rendre espoir aux cancéreux et aussi soulager, un tant soit peu, l’EPH d’Amizour en dédiant l’espace réservé jusqu’à maintenant à l’oncologie pour d’autres spécialités. C’est donc la couverture sanitaire qui sera élargie et améliorée au profit des citoyens. Le CAC d’une capacité de 140 lits, outre ses services de consultation, d’hospitalisation, de laboratoire et d’imagerie comportera aussi un service de radiothérapie, de chirurgie et de médecine nucléaire, ainsi qu’un service d’hospitalisation pour enfants atteints de cancer. Cela permettra une prise en charge globale des cancéreux au niveau d’un même établissement donc un rapprochement entre les différents services et acteurs accompagnant la prise en charge de ces malades qui va certainement rendre plus efficient la couverture médicale des patients. Il va également encourager la recherche scientifique par des échanges entre les professionnels de la santé. Ainsi, le CAC d’Amizour aura un espace pédagogique avec des salles de conférences, une bibliothèque et des salles de cours. Un établissement avec toutes les commodités pour être au diapason de la médecine moderne et des exigences des pathologies fréquentes comme celles des tumeurs et différents types de cancers.
F.A.B.