«Aujourd’hui si je suis à l’Opéra c’est que j’ai une bonne raison. Je suis venu voir un très grand bonhomme qui appartient à la culture algérienne. Il fait partie de notre culture et a contribué à sa construction. Il a beaucoup donné à la chanson, kabyle notamment. Je suis très content, je suis venu avec toute ma famille. Aujourd’hui, tout Azeffoun est là».
NABILA GOUMEZIANE, directrice de la culture de Tizi-Ouzou
«On est fiers de lui et de son œuvre»
«Je suis toujours heureuse d’assister au spectacle de notre grand artiste icône de la chanson algérienne d’expression amazighe, connu pour sa poésie, son humilité et tout ce qu’il a apporté à la culture algérienne. Toujours dans le cadre de ses 50 ans de carrière. On est fiers de lui et de son œuvre. Je lui souhaite beaucoup de succès et un long parcours, car j’estime qu’il a beaucoup donné, notamment, avec son fils qui a pris le relais et je lui rends hommage à lui et à toute l’équipe qui l’accompagne».
Nouria, chanteuse
«C’est une icône, un exemple»
«Je suis très contente de me produire aujourd’hui sur la scène de l’Opéra, pour la première fois, avec un chanteur de la trempe d’Aït Menguellet. Je ne le remercierai jamais assez pour la considération qu’il m’a accordée et ses encouragements. Il m’a offert la chance d’interpréter avec lui une chanson qu’il avait chantée avec la défunte Dahbia, une chanson qu’il n’avait plus jamais rechantée depuis, m’a-t-il confié. Dda Lounis est une icône, un exemple. J’espère que nous serons dignes du chemin qu’il nous a tracé. Nous ferons tout pour être à la hauteur des espoirs de nos aînés pour promouvoir la chanson kabyle». Propos recueillis par K. H.