S. Ait Hamouda
Pourquoi cherche-t-on noise à l’Algérie en général et à la Kabylie en particulier ? Et qui nous cherche querelle, qui veut déstabiliser et foutre l’anarchie partout chez nous ? Ils ont trouvé dans quoi planter leurs décors dans un fond, dans un patrimoine, dans un legs commun : Tamazight. A quoi ça rime toutes ces provocations montées de toutes pièces ? Et pourtant les démentis aux canulars n’ont pas manqué. Même ceux qui se croient investis par je ne sais qui, pour la défense de la langue, de la culture et de l’histoire des Algériens, n’ont dit mot et laissent faire. L’on voudrait semer la haine, la discorde, l’animosité entre les enfants d’un même pays, qu’on ne se comporterait pas autrement. C’est un peu le pompier pyromane qui met le feu à nos valeurs et qui essaye ensuite de l’éteindre. Tamazight est constitutionnellement langue nationale et officielle, donc protégée par le rempart de la mère des lois, et personne ne peut l’atteindre intégralement ou dans le détail. Ceux qui veulent déstabiliser le pays n’auront de cesse de chercher par tous les moyens à jeter les Algériens «hors de toute patrie humaine», mais la finalité se trouve où ? Elle est peut-être dans les intérêts bassement matériels, dans la trahison, dans le comportement veule et invertébré de ses commanditaires. Comment peut-on atteindre ce niveau de bassesse, de pusillanimité, de honteuses démarches contre sa patrie. Il n’y a pas d’autres mots pour expliquer ce qu’ourdissent les bas poulaillers à l’endroit de ce prodigieux polygone étoilé, que la petitesse de ces gredins. Qu’on se rappelle «les printemps arabes» et de ce qu’ils ont apporté aux peuples qui les ont menés. Que désolation. Laissons-les frétiller, trembler de tous leurs corps et geindre de n’avoir pas pu soulever ni l’Algérie, ni la Kabylie, c’est le salaire des vocations ratées, pour servir de porte-voix de nos ennemis d’ici et d’ailleurs. Que ceux qui cherchent à nuire à l’Algérie, dans son ensemble, trouvent en l’Algérien une forteresse inexpugnable…
S. A. H.