Une marche de soutien à la Palestine empêchée

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Une marche d’étudiants «soutien à la cause palestinienne» a été empêchée hier par la police près du principal campus de l’université Akli Mohand Oulhadj de Bouira. Initiée par la section locale du syndicat estudiantin à tendance islamiste Ugel, cette action qui a drainé quelques dizaines d’étudiants sympathisants à la cause palestinienne, a été repoussée par un imposant dispositif de la police anti-émeute placé dès les premières heures de la matinée aux alentours de l’université. Les étudiants qui ont soulevé des slogans hostiles à la décision du président Américain portant sur la reconnaissance de la ville de Jérusalem comme capitale d’Israël, ont rebroussé chemin et ont annulé leur marche, alors qu’aucun incident n’a été enregistré entre les manifestants et les forces de l’ordre. Ces derniers se sont contentés d’un simple rassemblement au niveau de la faculté des lettres et des langues. À noter pour rappel, que cette action intervient en plein mouvement de grève des étudiants, à l’appel de la coordination libre des étudiants de cette université. À l’intérieur de l’université, le climat est resté tendu entre les deux camps et des échauffourées ont été même enregistrées. Cette grève lancée depuis jeudi dernier, s’est poursuivie hier dimanche pour réclamer «la généralisation de la langue tamazight et la levée de son caractère facultatif dans l’enseignement». Hier, des appels à la marche signés par la coordination libre des étudiants ont été placardés un peu partout à l’université et dans la ville de Bouira, appelant les étudiants et les citoyens de la wilaya à une mobilisation générale pour la reconnaissance et la généralisation de tamazight. Cette marche prévue pour aujourd’hui lundi, s’ébranlera du principal campus vers le siège de la wilaya.

O. K.

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