L’intervention des autorités de la wilaya sollicitée

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Les habitants du village de Maâdhi, relevant de la commune d’Aït Laâziz, au Nord-ouest de la wilaya de Bouira, sont confrontés à une crise d’eau potable qui dure depuis plusieurs années.

Selon certains villageois, ce problème s’est accentué durant les deux dernières années, notamment après l’affaiblissement des deux forages d’eau qui alimentaient jadis le village. Ils avancent aussi que l’alimentation en eau potable a été presque suspendue durant l’été dernier, et n’a été reprise que durant le mois d’octobre dernier mais avec une cadence très faible, l’eau ne coule qu’une seule fois par semaine dans leurs robinets. Les citoyens de ce village, situé en plein cœur du versant sud-ouest du Djurdjura, n’ont d’autre choix pour s’alimenter en eau potable que de s’approvisionner en citernes d’eau tractables ou via les rares puits ou fontaines dont la qualité d’eau n’est pas contrôler. «Nous attendons le raccordement de notre village à l’eau potable depuis des lustres. C’est devenu presque une chimère pour nous et nos enfants. Durant l’été, le village connait d’importante pénurie d’eau et les citernes tractables sont le seul moyen pour nous alimenter en eau. Les puits et les fontaines du village s’affaiblissent et la quantité d’eau servie par la commune ne suffit plus pour couvrir nos besoins en eau», explique Kamal, un jeune habitant du village, qui ajoute que le souhait des villageois est d’inclure le village dans le projet actuellement en cours pour le raccordement du chef-lieu d’Ait Laâziz en eau via les grands transferts du barrage Koudiat Acerdoun. «Le village dispose de son propre réseau d’AEP et d’un réservoir. Même si ces ouvrages datent des années 1970, ils peuvent être exploités pour un branchement à l’eau du barrage Koudiat Acerdoun. En plus, Merkala, le village voisin qui relève de la commune de Taghzout est raccordé à ce réseau. Nous espérons que le wali de Bouira et le nouveau P/APC se penchent sur notre revendication qui est légitime», soutient notre interlocuteur. Par ailleurs, ces mêmes habitants ont aussi réclamé le raccordement de leurs foyers au réseau de gaz naturel, surtout que les chutes de neiges sont fréquentes dans cette région montagneuse qui ne dispose même pas d’un dépôt de vente de gaz butane.

Oussama K.

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