Le problème des oppositions persiste

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Devant le froid rigoureux et glacial, les habitants de la région de Tamellaht qui n’est pas encore raccordée au réseau du gaz de ville, souffrent de l’absence de cette commodité combien nécessaire. Cette région charnière de la commune d’Ahnif, laquelle compte les villages de Tiksraï, Ighil Naït Ameur, Tameziaft, Ighzer Oumeziav, Ighil Nait Rayou, Bouremal, Douba et Taddart, n’est toujours pas dotée en gaz de ville. De ce fait, les habitants se voient contraints de se rabattre sur les bonbonnes de gaz butane lorsque celles-ci sont disponibles, ou sur le bois pour se réchauffer et cuisiner. Cette situation perdure depuis des décennies, nonobstant l’inscription d’un projet de l’alimentation de cette région en gaz de ville, il n’en demeure pas moins que ce projet bute essentiellement sur des oppositions de la part de quelques propriétaires terriens qui exigent d’être payés à l’avance. «L’absence du gaz de ville pèse lourdement sur notre quotidien. Pour avoir une bonbonne de gaz butane il faut vraiment galérer en ces temps de froids, car celle-ci se raréfie dans notre région à cause de la forte demande. Nous sommes obligés, à chaque fois, de nous déplacer jusqu’au chef-lieu communal d’Ahnif ou de Chorfa pour nous approvisionner en gaz butane. Et cela occasionne des frais et des charges supplémentaires en sus du prix de la bonbonne. Nous souhaitons que le nouvel exécutif se penche rapidement sur cet épineux dossier pour écourter notre souffrance, et voir se réaliser, avant l’hiver de l’année prochaine, notre vœu de disposer du gaz de ville dans nos foyers», fait savoir un habitant d’Ighil Naït Ameur.

Y. S.

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