Les maires de Chemini et Souk-Oufella à la rescousse

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Suite à un accord conclu entre les maires des communes de Chemini et Souk-Oufella, le transport universitaire sera opérationnel à partir de samedi prochain.

Rejoindre les bancs de l’université n’est pas une chose aisée pour les étudiants des communes de Chemini et Souk Oufella qui peinent à arriver à l’heure, faute de moyens de transport. Ces étudiants consacrent en moyenne plus de 2 heures, pour rallier leurs cités universitaires, d’autant plus que cela grève énormément leur portefeuille. À cet effet, les deux maires des deux communes, fraichement élus, ont pris l’initiative d’assurer le transport pour lesdits universitaires. C’est le maire de la commune de Chemini, Madjid Ouddak, qui l’a annoncé au grand bonheur des étudiants de cette région, nichée sur les hauteurs d’Akfadou. «Suite à l’accord conclu dans le cadre de l’intercommunalité, le transport universitaire sera opérationnel à partir de samedi prochain à 14 heures. Le point de départ se fera au lycée «Ouddak Arab» de Chemini en passant par la commune de Souk-Oufella pour, enfin, rallier les différentes cités universitaires de Béjaïa», affirme le maire de Chemini. Il n’est pas rare de voir des dizaines de voyageurs faire le pied de grue devant les stations de bus, notamment à Sidi-Aïch. Ces derniers doivent rallier plusieurs destinations pour, enfin, rejoindre les bancs de l’université. Ils sont contraints de se déplacer une dizaine de kilomètres plus loin, à Sidi-Aïch, et ensuite prendre un autre bus, pour rejoindre Béjaïa. Les dépenses, le manque de transport et le calvaire qu’endurent les universitaires laissent leurs parents perplexes. Si certains se rabattent sur les bus, d’autres recourent aux clandestins et autres auto-stops, pour éviter les pertes de temps enregistrées à chaque arrêt. C’est, en effet, une situation, qui n’est pas de tout repos pour les parents soucieux de la sécurité de leurs enfants. «Quand le bus commence à charger, on assiste à un cafouillage. Il faut s’armer de patience et de sang froid, pour parvenir tout de même à monter, en jouant des coudes. Il m’arrive d’atermoyer plus d’une heure, pour prendre le bus. C’est un supplice quand on attend pendant des heures», dira un jeune étudiant de Souk-Oufella. Les étudiants de Chemini et Souk-Oufella peuvent désormais bénéficier de transport universitaire qui va forcément écourter le temps d’attente, en sus sans aucun frais. Pour rappel, le trajet Chemini – Béjaïa revient à 130 DA, ce qui est loin de ravir les étudiants qui voient leurs bourses partir en fumée.

Bachir Djaider

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