Après une semaine de perturbation, les lycées d’Aïn El Hammam, ainsi que ceux d’Aït Yahia demeurent toujours fermés.
Jeudi dernier, pour la première fois depuis le début des grèves, la ville n’a pas connu de marches. Certains élèves se sont contentés de rentrer chez eux, alors que d’autres ont continué de déambuler par petits groupes, à travers les artères de Michelet. Pour essayer de mettre un terme à cette situation, le chef de daïra d’Aïn El Hammam tente de sensibiliser les parents d’élèves, auxquels il a fait appel, jeudi, dans la matinée. La veille, un appel dans ce sens a été placardé en ville, demandant aux «parents d’accompagner leurs enfants jusqu’au collège». Ce qui suppose que les collégiens d’Ouaghzen et d’Amer Ath Chikh aient regagné leurs classes, jeudi matin. Il est, par ailleurs, demandé à chaque père ou mère de surveiller sa progéniture, dont il/elle est civilement responsable. De nombreux parents se trouvaient alors aux alentours des collèges après huit heures trente, pour annihiler toute tentative de sortie. Le chef de daïra rappelle aux parents «les risques d’accident qui peuvent survenir lors de ces attroupements d’enfants d’une moyenne d’âge ne dépassant pas les treize ans». Il informe les concerné(e)s que, mercredi dernier, «des bagarres avaient éclaté entre des groupes de garçons qui se battaient à coup de pierres et de bâtons». Le rôle des associations de parents d’élèves est également évoqué. Dans de telles circonstances, les parents et les administrations doivent être vigilants et doivent veiller à la sécurité des élèves. Il faut signaler que certains d’entre eux avaient déserté leurs établissements scolaires au moment des compositions, au grand dam de leurs professeurs et de l’administration, dont les programmes d’examens se trouvent, de ce fait, chamboulés.
A. O. T.