Les marchands ambulants «squattent» les espaces

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Le chef-lieu communal de Chorfa, sis à 50 km à l’est de Bouira, ne s’est pas encore « délesté » de son marché informel qui se tient chaque jour le long du boulevard principal parcouru par la RN15. Les marchands informels, chassés de ces lieux il y a quelques mois seulement de cela ont réinvesti les trottoirs et les accotements de la RN15 en réinstallant de plus belle leurs camionnettes et étals de fortune pour s’adonner à la vente des fruits et légumes et autres marchandises. De ce fait, la route est transformée en véritable marché où la circulation automobile est sérieusement perturbée. Des dizaines d’automobilistes marquent, chaque jour, des haltes pour s’approvisionner en victuailles en se garant sur les deux côtés de la route, et en rétrécissant la chaussée. Cela provoque des encombrements qui ulcèrent les autres automobilistes plus pressés. «C’est vraiment déplorable que de constater le retour en force des vendeurs ambulants qui squattent les accotements de la RN15 en créant une anarchie indescriptible dans la circulation routière. Il faut vraiment que les nouvelles autorités trouvent une solution durable à ce problème», préconise un automobiliste pris dans le piège des embouteillages. Ne s’arrêtant pas là certains marchands ambulants ont squatté carrément l’arrêt de fourgons situé sur le côté droit de la RN15 en allant vers la ville de Tazmalt. En effet, les transporteurs sont poussés à marquer des arrêts au beau milieu de la chaussée car en place et lieu de l’arrêt qui leur est réservé il y a…des étals des fruits et légumes. «Comment peut-on travailler dans ces conditions-là avec des vendeurs informels qui ont squatté notre arrêt? Les usagers qui descendent au niveau de l’embranchement de Chorfa sont contraints de le faire au beau milieu de la chaussée au péril de leur vie», déplore l’un des transporteurs de voyageurs qui fait la navette entre les villes de M’Chedallah et Tazmalt.

Y. S.

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