Le chef-lieu communal de Boudjellil dispose d’une polyclinique dépourvue d’un service d’urgence. Cette structure sanitaire, qui couvre une population de 15 000 habitants, ne dispose pas d’un point d’urgence, d’une maternité et ne fonctionne pas 24H/24. «Hormis quelques services, comme les analyses médicales, la radiologie et la médecine générale, cette structure de santé n’a de polyclinique que le nom. Elle n’est pas dotée, à notre grande déception, d’un point d’urgence, d’une maternité et de consultations médicales spécialisées. Nous souhaitons que la direction de santé de Béjaïa se penche sur cette polyclinique, afin de la doter de tous les services manquants. Ce sera un soulagement pour notre population», nous dit un habitant du chef-lieu. L’absence d’un point d’urgence, dans ladite polyclinique, pousse les patients, nécessitant une prise en charge urgente, à se rabattre sur les urgences de l’hôpital d’Akbou, en parcourant prés de 30 kms, ce qui constitue une perte de temps considérable, surtout pour les cas urgents, qui peuvent «laisser» la vie en cours de route. Pour leur part, les parturientes se voient contraintes de se déplacer jusqu’à la ville d’Akbou, pour bénéficier des soins dans une maternité, alors que toute cette tracasserie pourrait être évitée, en installant une PMI ou une maternité dans ladite polyclinique. Par ailleurs, il est à souligner que la municipalité de Boudjellil compte 4 salles de soins, lesquelles sont situées aux villages «Tigrine», «Béni Mansour», «Aftis» et «Mechik». Ces structures sanitaires enregistrent des carences tant sur le plan personnel que matériel.
Syphax Y.
