Si le siège de l’APC de Bounouh répond aux besoins de citoyens de cette commune rurale, il est attendu quand même de mettre en service l’antenne de mairie d’Ivouhathène. Cette structure devant rendre d’énormes services aux habitants de ce village et des hameaux voisins ainsi que l’Azaghar (vallée), a été déjà réceptionnée depuis près de deux ans. Son inauguration a été reportée à maintes reprises à cause de l’absence de la fibre optique. «C’était le seul problème qui nous a empêchés de la mettre en service. Il s’agissait de la fibre optique. Maintenant que celle-ci est arrivée, je crois qu’il est temps d’accélérer son raccordement», avait déclaré un membre de l’exécutif sortant. Sans doute, le nouveau maire installé dernièrement, en la personne de M. Mohamed Arezki Lounis ne ménagera aucun effort pour l’ouvrir aux habitants de ladite localité. «Le nouveau maire, ayant siégé auprès de l’exécutif précédent, est au courant de tout. Nous souhaitons que la première chose qu’il fera sera la mise en service de cette antenne administrative», dira un habitant d’Ivouhathène. Il faut dire qu’actuellement ces habitants font des kilomètres parfois à pied jusqu’au chef-lieu communal afin de demander les documents administratifs dont ils ont besoin. «Ce sera facile pour nous. Puisque la structure existe autant la faire fonctionner au lieu de la laisser fermer et peut être même sujette à des dégradations. C’est déjà un moyen de la sécuriser», constatera un habitant accosté juste à proximité de cette nouvelle structure. Dans cette commune rurale, il faudrait peut-être à l’avenir programmer une autre antenne de ce genre dans les villages les plus éloignés afin de rapprocher l’administration du citoyen d’autant plus que l’Internet ne tarderait pas à arriver dans ces villages de haute montagne, en raison de l’installation des antennes réceptrices de la 4GLTE. Concernant, les documents à savoir la carte grise, le permis de conduire, le passeport et la carte d’identité biométrique, ils sont délivrés au niveau de l’APC depuis l’an dernier. Ainsi, même dans les zones rurales il n’y a plus de problèmes au sujet de la délivrance de ces documents qui étaient délivrés auparavant par la daïra où l’on enregistrait des retards considérables pour leur acquisition allant jusqu’à un an pour le renouvellement du permis de conduire.
Amar Ouramdane
