Au chef-lieu de la commune de Barbacha, notamment au quartier «la Cité», le réseau routier est en très mauvais état, engendrant des désagréments aux automobilistes et aux piétons. Des nids-de-poule, des affaissements, un manque de conduites de drainage des eaux pluviales et surtout l’étroitesse de la chaussée et l’absence de trottoirs sont les problèmes vécus, au quotidien, par les usagers de cet axe routier, reliant la RN75. Ces délabrements sont dus à plusieurs travaux réalisés sur ce réseau routier, notamment ceux relatifs au raccordement au gaz de ville, au réseau AEP au barrage «Tichy Haf» et à la fibre optique. Ces projets demeurent inachevés, causant ainsi la dégradation des routes, qui a atteint un degré alarmant. «Nous sommes très heureux que notre région soit modernisée, mais les travaux ont trop tardé. Nous souffrons le martyre, surtout nos enfants et nos vieux, pour se déplacer en cet hiver», dira un habitant de ce quartier. Les pouvoirs publics, signale-t-on, attendent la fin de ces travaux, pour passer aux essais, surtout en ce qui concerne le gaz de ville. Cependant, cela n’est pas prévu pour demain, si l’on prend en considération le degré d’avancement de ces travaux. Il en va de meme pour le quartier «Aguemoun» sur l’axe routier, menant vers la polyclinique et le lycée, où la chaussée a quasiment disparu, se transformant, en ces temps froids et pluvieux, en un champ de gadoue et de flaques d’eau. Les habitants attendent avec impatience l’arrivée à terme des travaux, à l’origine de ces dégradations routières, ainsi que les travaux des aménagements urbains au chef-lieu comme aux grandes agglomérations de la commune, à savoir Amarat et Khelli. Les responsables locaux, fraichement élus, devraient aussi intervenir, et ce pour soulager un tant soit peu les usagers.
Nadir Touati
