Les résidents de la cité 70 logements LPL de la ville de Sidi Aïch ruent dans les brancards, à cause de la dégradation de leurs appartements qu’ils occupent depuis le début des années 2000. Selon eux, aucune opération de réhabilitation n’a été mise en œuvre pour y remédier. «À chaque épisode pluvieux, j’ai de l’eau partout. Les infiltrations n’épargnent ni la salle de séjour, ni la cuisine, ni les chambres à coucher», soutient un locataire. La dalle de mon appartement est une véritable passoire tellement ça suinte et ça dégorge de partout», réplique un autre père de famille. Un autre locataire souligne avoir vainement entrepris, sur ses frais, de coûteux travaux d’embellissement à l’intérieur de son logis, mais en vain : «J’ai investi des sommes d’argent importantes à l’effet de rendre ma demeure plus habitable, mais tous mes efforts ont été annihilés par les infiltrations d’eau», déplore-t-il. Des résidents soulignent que le ruissellement des eaux pluviales, peu ou pas canalisées par un système de drainage défaillant, gagnent même les appartements des étages inferieurs, où ils engendrent des dégâts importants. «Beaucoup de locataires se plaignent d’infiltrations, mais ce sont les occupants des étages supérieurs qui sont les plus touchés», témoigne un autre habitant. Ce qui renflouent les inimités chez les locataires, apprend-on, ce ne sont pas ces outrages générés par les intempéries, mais la posture adoptée par l’OPGI à leur égard. «Nous avons alerté le promoteur public à plusieurs reprises. Des agents se sont déplacés sur les lieux pour constater les dégâts, mais aucune suite n’a été donnée à ce problème», fait remarquer un résident.
N. M.