Un premier cas de blocage d’APC a été confirmé, avant-hier, dans la wilaya de Bouira. Le maire issu de la liste du FLN ayant remporté 6 sièges avec une majorité de quelques voix seulement sur celle du RND (6 sièges aussi), n’a pas pu installer son exécutif communal, avant-hier, à l’issue de la première réunion de l’APC. Les trois élus du RCD ont refusé d’adopter l’ordre du jour de la réunion, qui est l’installation de l’exécutif communal, alors que ceux du RND ont refusé toutes les propositions du maire FLN, M. Chaâbane Chaouche. Une situation somme toute inattendue pour ce dernier qui espérait composer avec ces deux formations politiques. C’est ce qu’il avait d’ailleurs exprimé à l’adresse du RND et du RND, au lendemain de la proclamation des résultats du scrutin du 23 novembre dernier, duquel il est sorti vainqueur. Et dans un appel, que l’on pourrait qualifier de cri de désespoir, le nouveau maire a rappelé aux élus des deux formations, source de blocage de l’APC, leur engagements électoraux : «Pendant la campagne électorale, tous les candidats avaient pourtant promis de travailler pour l’intérêt de la commune, quel qu’allait être le résultat. A présent, je tiens à leur rappeler leurs engagements, j’appelle mes collègues élus à revenir au sens des responsabilités et à assumer leur rôle pour lequel ils ont été choisis par la population de notre commune». Il faut dire que face à cette situation de blocage, ce sont le budget primitif de 2018 et le programme PCD 2018 qui en subiront les effets, ce qui n’est pas sans conséquences sur le quotidien de la population de Taghzout.
Oussama K.